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Thérapie brève

Atteindre un objectif en un minimum de séances est la raison pour laquelle il est intéressant de s’orienter vers une thérapie brève. Une seule séance peut suffire lorsque le blocage est libéré grâce à une compréhension immédiate, ou bien cela peut requérir plusieurs séances si le symptôme s'est bien implanté dans l'organisme et qu'il a développé un système de sécurité lui permettant de rester en place fermement. Cela nécessite alors une prise en charge appelant plus d’observations et d’actions.

Pour réaliser un objectif, il est communément admis qu’une thérapie brève peut varier de 3 à 10 séances, parfois 15, mais pas au-delà.

La thérapie brève est très efficace pour traiter des problèmes tels qu'une phobie, un TOC, de l'anxiété, une dépression, accompagner un deuil, augmenter son estime de soi, etc. la thérapie brève est idéale.

Image de Matt Hardy

Quelle différence entre psychologie clinicienne et thérapie brève ?

Les deux approches ont toutes deux le même objectif : le mieux-être de l’individu. Le but est qu’il puisse profiter de la vie le plus facilement possible et que les désordres qui peuvent affecter tout un chacun ne viennent plus impacter les différentes sphères de leur vie.

La psychologie clinicienne permet l’évaluation scientifique d’un état psychique. En allant questionner l’individu sur son parcours, ses expériences de vie et comment il les a vécues, le.a clinicien.ne peut dresser un état des lieux qui amène à la compréhension de ce qui s’est passé. Elle est tournée vers le pourquoi.

La thérapie brève est tournée vers le comment. Elle prend en considération le problème dans le présent, sa racine dans le passé et est résolument tournée vers l'avenir. Quelle action la personne va-t-elle pouvoir mettre en place pour trouver la solution à son problème ? Quelle action sera assez juste et réalisable pour enclencher une évolution ?

Il n’y a qu’une seule personne qui puisse le savoir, c’est elle-même, dans le dialogue proposé par le praticien en thérapie brève.

Comment fonctionne la thérapie brève ?

Dans le cas du vaccin, la maladie est porteuse du remède. Nous retrouvons ici le même postulat : à chaque symptôme, sa solution. C'est pourquoi c'est en chaque personne que se trouve la solution. La thérapie brève permet de la trouver rapidement. Par des techniques particulières de questionnement et de relation qui ont vu le jour au cours des années 50 aux Etats Unis et qui évoluent encore aujourd'hui, l’accompagnant joue le rôle de miroir. S’y réfléchissant, la personne entre alors en elle-même.

Ces techniques de thérapies brèves sont issues de la Gestalt, de la systémie familiale, de l’hypnose ericksonienne, de la PNL et autres déclinaisons humanistes. Elles peuvent se décliner sous la forme de protocoles ou de questions stratégiques permettant un changement et une autre perception de la réalité. 

A qui s'adresse la thérapie brève ?

A tous. En individuel, en couple ou en famille. A tous les âges.

Les enfants, en état d’apprentissage permanent, réagissent très favorablement à la thérapie brève. Par des jeux, des dessins et un accompagnement bienveillant et neutre, le travail se fait de lui-même. Et comme pour l’adulte, l’enfant va développer son potentiel pour s’adapter à une situation ou modifier un état passager.


1+1=3. Le couple est le troisième personnage d’une interrelation individuelle. Où en est-il de son histoire ? Que veut-il ? De quoi a-t-il besoin ? En son sein, comment chacun peut-il se sentir entendu, écouté, considéré, respecté ? La thérapie brève permet d’avancer rapidement vers un objectif commun.


Dans une famille, il se peut qu’il y ait des dysfonctionnements et il est alors intéressant de les considérer au sein du système. Les mythes familiaux, les secrets, les drames et les peurs associées portent en eux les racines de leur être. Une famille est un individu en soi, qui, comme lorsqu’il en a plein le dos, commence à se plaindre de lombalgie. La thérapie brève  permet de se poser et de prendre le temps de la réflexion pour se soigner et avancer en confiance et en sécurité.
 

Image de Thomas Vimare
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